Louis, Henry-Paul et Marion, en mission à Tuléar

Ce séjour à Madagascar fut un séjour marqué par la surprise. Ce pays est si différent. Pourtant, nous nous y sentions biens. Je m’y suis très rapidement senti accueilli, à l’aise et un peu chez moi à Madagascar. Je ne vous cache pas que j’étais très anxieux avant notre départ. Non pas sur le plan opérationnel car nous étions bien préparés, vous nous avez aidé et ICP également. Non, j’étais anxieux parce que je n’ai jamais vécu d’expériences au contact d’enfants. Cette anxiété s’est très vite évaporée tant les enfants étaient demandeurs. Cela devenait en fait difficile tant nous étions sollicités. Chacun aurait en fait adoré pouvoir passer quelques minutes privilégiées avec l’un d’entre nous. Ce manque d’attention, de loisir, de variété, m’a profondément marqué. Nous avons donc fait de notre mieux pour être au plus près de chacun d’eux, n’en délaisser aucun et faire sourire, rire, danser, jouer chacun d’eux… Je parle de l’association à tous mes amis, je les incite à vivre ce que j’ai vécu et je reste à votre disposition et à la disposition des étudiants de l’ICP pour leur venir en aide, leur donner quelques conseils peut-être plus opérationnels et faire en sorte que leur voyage se déroule aussi bien que le notre.

Louis, EDHEC de Lille

 

Concernant l’association dans son ensemble, je trouve que le travail qui y ait fait est remarquable. Toutes les personnes rencontrées durant les visites des différents centres sont vraiment dévouées à la cause des enfants… Je pense que Tuléar a de grands besoins en terme d’aide humanitaire. EDS a un grand rôle à jouer dans cette région si délaissée. Les populations locales sont très demandeuses d’aides extérieurs. Je pense que malgré les moyens limités d’EDS, des solutions peuvent être trouvées grâce à des partenariats locaux… Pour les étudiants, l’ONG Bel Avenir a par exemple mis en place un système collaboratif qui semble très bien fonctionner.

Henry-Paul, EDHEC de Lille

 

Je pense que ce qui m’a le plus marquée fut le bonheur de ces enfants sur les petites choses qu’on organisait pour eux. Les enfants étaient toujours curieux, partants pour toutes activités, je n’ai jamais vu un enfant pleurer, se fâcher avec un autre. Une harmonie règne dans la cantine, ils sont tous ravis d’être là. Ils ont également une véritable curiosité pour nous, une envie de partager à double sens puisqu’ils posent beaucoup de questions sur notre quotidien en France, si nous reviendrons à Madagascar. Ce qui était également assez frappant pour nous fut de découvrir le peu que nous avons fait face à des besoins considérables. Cette expérience fut pour moi unique et très émouvante, j’espère pouvoir la partager (et la recommander bien sûr) avec quiconque qui pourrait être intéressé et rester en contact avec l’association.

Marion, EDHEC de Lille